Elections locales en France et en Turquie: de nouvelles femmes élues
Le weekend dernier (le 30 mars), des élections locales ont eu lieu en France et en Turquie. Malgré des avancées, les femmes restent sous-représentées dans les instances de décision locales et particulièrement en position de maire.
En France, les résultats des élections municipales du weekend dernier se traduisent par une augmentation du nombre de femmes présentes dans les conseils municipaux. Cependant, le nombre de femmes maires n’a pas augmenté.
Anne Hidalgo est devenue la première femme maire de Paris face à une autre femme, al candidate de l’UMP Nathalie Kosciusko-Morizet.
A Nantes, Rennes, Albi et Albertville – des villes françaises importantes – des femmes ont aussi été élues maires pour la première fois. A Lille, Aix-en-Provence, Amiens et Morlaix des femmes ont été réélues maires.
En mai 2013, une nouvelle loi a été mise en place en France exigeant que les listes électorales alternent entre les candidates femmes et les candidats hommes afin d’augmenter les chances des femmes d’être élues. Cette loi venait compléter la loi précédente ayant institué un quota de 50% de femmes au sein des listes électorales. Grace à ces deux lois, les femmes représentent donc 50% des candidats sur les listes électorales des villes de plus de 1000 habitants et 40,3% des conseillers municipaux.
Les élections locales en Turquie a permis des avancées en terme de représentation des femmes dans les instances locales de décision. Trois villes-métropoles ont élu des femmes maires pour la première fois de leur Histoire, il s’agit de Fatma Şahin dans la province de Gaziantep dans le sud-est du pays, Gültan Kışanak dans la de Diyarbakır et de Özlem Çerçioğlu dans la province d’Aydin.
En Mars 2012, la Commission FEMM du Parlement Européen a publié un rapport intitulé « Rapport sur les femmes en Turquie à l’horizon 2020 » dont une partie est consacrée à la situation des femmes dans les instances locales de décision.